L'arbre sur la propriété duquel avancent les branches des arbres, arbustes et arbrisseaux du voisin peut contraindre celui-ci à les couper. Les fruits tombés naturellement de ces branches lui appartiennent.
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Enfin, il est envisageable d'intervenir tout au long de l'année si la mise en sécurité des biens et des personnes le nécessite.
Pour en savoir plus sur l'impact de la période de taille, cliquez ici.
Plusieurs cas de figure sont possibles selon le zonage du document d’urbanisme de votre commune.
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Plus vous débroussaillez régulièrement, plus le coût des travaux est faible, car la végétation est peu dense. En revanche, un débroussaillage non régulier peut engendrer au fil des années des interventions assez couteuses.
Pour en savoir plus sur la fréquence de débroussaillement, cliquez ici.
Voici des étapes à ne pas négliger :
Pour en savoir plus sur la préparation de votre jardin pour affronter l'hiver, cliquez ici.
Le paysagiste
Planifie et conçoit : Il prend en compte vos besoins, l'environnement et les caractéristiques de votre terrain pour créer un plan d'aménagement paysager.
Réalise les travaux : Il peut installer des terrasses, des clôtures, des bassins, etc. et planter des arbres, des arbustes et des fleurs.
Propose des services de création et d'entretien : Il peut vous accompagner tout au long de la vie de votre jardin.
Le jardinier
Effectue l'entretien : Il tond la pelouse, taille les haies, arrose les plantes et désherbe les massifs.
Peut effectuer des travaux ponctuels : Il peut planter des fleurs, tailler les arbres fruitiers ou installer un potager.
N.B : L'architecte paysagiste diffère des autres métiers. L’architecte-paysagiste étudie les plans de paysage, qu’il crée et réorganise des espaces extérieurs divers.
Esthétique : Elle permet de maintenir une forme harmonieuse et de donner de l'allure à votre jardin.
Réglementaire : art. 671 à 673 du Code Civil, proximité des réseaux aériens, lutte contre les feux de forêts...
Sécurité : Elle permet de limiter la chute de branches présentant un risque pour les biens et les personnes.
La période de taille dépend de l'espèce de l'arbre ou de la haie.
Arbres : Généralement en hiver, hors période de gel.
Haies : Généralement deux fois par an, au printemps et à l'automne.
Autant que possible, évitez tout dérangement dont la taille de vos haies entre la mi mars et la mi août : c'est une période critique pour la reproduction de la majorité des espèces d'oiseaux, qui peuvent y nicher.
Si vous voyez des oiseaux faire des aller-retour dans votre haie, ou si vous entendez des piaillements venant de la haie : patientez encore un peu, la zone est occupée !
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Tonte : Tondez votre pelouse régulièrement à une hauteur adaptée à l'espèce de gazon.
Arrosage : Arrosez votre pelouse en profondeur et de manière régulière, surtout en été.
Scarification : Scarifiez votre pelouse une fois par an pour enlever la mousse et le chaume.
Fertilisation : Fertiliser votre pelouse au printemps et à l'automne pour lui apporter les nutriments nécessaires.
Pour une pelouse plus résistante à la sécheresse et à la chaleur, semez un mélange d'espèces adaptées et surtout variées, tondez le moins souvent possible et à la hauteur maximum permise par votre tondeuse.
Pour favoriser la biodiversité et notamment les pollinisateurs, évitez de tondre votre pelouse dès l'apparition des premières fleurs au printemps, et ce, jusqu'à la fin de l'été.
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Protection de l'environnement : Il favorise la biodiversité en attirant les insectes pollinisateurs et les oiseaux.
Economie d'eau : Il utilise des techniques d'arrosage économes et des plantes résistantes à la sécheresse.
Réduction des déchets : Il utilise des méthodes de compostage pour recycler les déchets organiques.
Santé : Il utilise des produits naturels et non toxiques pour l'entretien du jardin.
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Choisissez l'emplacement : Il doit être ensoleillé, à l'abri du vent et facilement accessible.
Préparez le sol : Enlevez les mauvaises herbes, labourez la terre et amendez-la avec du compost.
Déterminez vos cultures : Sélectionnez des légumes en fonction de la saison, de vos goûts et de vos besoins.
Plantez vos légumes : Respectez les distances de plantation nécessaires à chaque espèce.
Entretenez votre potage : Arrosez régulièrement, désherbez et paillez le sol.
Pour plus d'informations sur l'installation de mobilier urbain, cliquez ici.
Désherbage manuel : Arrachez les mauvaises herbes régulièrement.
Mulching : Couvrez le sol d'une couche de paillage pour empêcher la germination des mauvaises herbes.
Désherbage thermique : Utilisez un désherbeur thermique pour brûler les mauvaises herbes superficielles.
Désherbage chimique : En dernier recours, utilisez un herbicide sélectif en respectant les recommandations d'utilisation et en portant des équipements de protection.
Tonte de pelouse
Débroussaillage
Entretien des massifs
Petit arrachage manuel et évacuation des végétaux
Ramassage des feuilles
Pour ce type de travaux, les CESE/e-CESU sont acceptés.
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Le type de végétaux :
Arbres, arbustes et haies : Privilégiez l'automne (septembre-novembre) ou le début du printemps (mars-avril) avant les périodes de gel ou de sécheresse intense.
Fleurs et légumes : Le printemps (avril-mai) est généralement la meilleure saison pour les semis et la plantation en pleine terre. Cependant, certaines espèces peuvent être plantées à l'automne (chrysanthèmes, pensées) ou en été (bégonias, géraniums).
Plantes aromatiques : La plupart des plantes aromatiques peuvent être plantées au printemps ou à l'automne.
Cela se produit principalement lorsque l'écorse, exposée à des variations de température rapides (un soleil intense après un hiver rigoureux), se fissure. Cette brûlure peut affecter la santé de l'arbre et augmenter le risque d'infections. Il est donc conseillé de protéger les jeunes arbres ou ceux plus fragiles à l'aide de protections adaptées.
Il faut être particulièrement vigilant avec les arbres taillés en forme de parasol ou de tonnelle, comme c'est le cas des muriers-platanes. Lors de la taille annuelle de ces arbres, veillez à laisser des "moustaches" ou des prolongements verticaux afin de créer rapidement de l'ombrage sur la charpente de l'arbre.
Même chose pour les oliviers. Bien que la croyance populaire dise : "Quand un olivier est bien taillé, une hirondelle doit pouvoir le traverser sans plier les ailes", il est important de ne pas lui retirer sa "casquette" ! Sinon, des échaudures pourraient apparaître sur ces deux espèces particulièrement sensibles à ce phénomène.
En automne, le rosier entre en période de repos végétatif et perd naturellement ses feuilles. Pour le protéger des gelées hivernales, il est recommandé de pailler le pied avec des feuilles morts, qui agiront comme une couverture isolante.
Cependant, il est important que ce paillage reste modéré, une couche de moins de 5 cm est idéale pour éviter une humidité excessive, qui pourrait entraîner la pourriture du collet. Pour maintenir les feuilles en place et éviter qu'elles ne s'envolent, vous pouvez les recouvrir d'un filet ou d'un graillage léger.
Cette méthode naturelle permet non seulement de protéger vos plantes, mais aussi de recycler les déchets verts de votre jardin de manière utile et écologique.
Certains champignons se développent sur le bois mort ou affaibli et peuvent indiquer que l’arbre est fragilisé ou en mauvaise santé. Il est conseillé de faire appel à un professionnel pour évaluer l’état de l’arbre et prévenir tout risque de chute de branche ou d’arbre.
Le paillage est donc à la fois écologique, économique, et bénéfique pour la croissance des arbres.
C'est une solution écologique et économique qui permet de :
Choisir le type de taille le plus adapté (taille douce, de formation, de sécurité, etc.),
Comprendre les besoins spécifiques de votre arbre selon son espèce, son âge et son environnement,
Prévenir les risques liés à sa croissance (proximité d’une maison, d’une ligne électrique…),
Favoriser sa santé, sa stabilité et son esthétique dans le temps.
Il s’agit de la partie de l’arbre située entre le tronc et les racines, souvent visible à la base. Cette zone joue un rôle clé dans les échanges entre l’arbre et le sol.
Il est important de :
Ne pas l’enterrer (éviter les apports excessifs de terre ou de paillage),
Éviter l’humidité stagnante qui peut provoquer des maladies,
Le laisser visible et dégagé, notamment lors de plantations ou d'aménagements.
En effet, la compaction du sol :
Réduit l’oxygénation des racines, essentielle à leur bon fonctionnement,
Limite l’infiltration de l’eau, provoquant stress hydrique ou stagnation,
Entrave le développement racinaire, ce qui fragilise l’arbre à long terme,
Diminue l’activité biologique du sol, pourtant cruciale à la vitalité de l’arbre.
Un sol meuble, vivant et bien structuré est fondamental pour la vigueur, la stabilité et la longévité de votre arbre. Des solutions existent pour décompacter le sol tout en le respectant : n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel.
Le système racinaire est essentiel pour :
L’alimentation en eau et en nutriments,
La stabilité mécanique de l’arbre,
Les échanges avec le sol (oxygène, micro-organismes, etc.).
Un sol compacté, un excès ou un manque d’eau, des blessures aux racines, ou encore une mauvaise plantation peuvent perturber ce système et se traduire par des symptômes visibles en hauteur : branches sèches, feuilles anormalement petites, décoloration, ou chute prématurée.
La présence d’une cavité (ou d’un creux) dans un arbre n’indique pas systématiquement un danger ou une faiblesse. Certains arbres peuvent vivre longtemps avec une cavité sans que leur stabilité ne soit compromise. Tout dépend :
De la taille et de la localisation de la cavité,
Du volume de bois sain restant,
De l’état général de l’arbre et de son environnement,
Des efforts mécaniques subis (vent, inclinaison, etc.).
Seul un diagnostic par un arboriste-élagueur qualifié permet d’évaluer si la cavité représente un risque réel ou non. Il pourra recommander une surveillance, un allègement de la couronne, ou dans certains cas, des mesures de sécurisation.
Cela peut indiquer une dégradation du bois ou une infection fongique qui affecte les racines ou la base de l’arbre. Certaines espèces de champignons sont même connues pour provoquer des faiblesses mécaniques graves, pouvant aller jusqu’à la chute de l’arbre.
Le bouchage des cavités avec du ciment était courant autrefois, mais il peut aujourd’hui aggraver la situation :
Le ciment empêche l’arbre de respirer et de cicatriser naturellement,
Il retient l’humidité, favorisant le développement de champignons et de maladies,
Il alourdit inutilement le tronc et peut accentuer les contraintes mécaniques.
Les approches modernes privilégient une gestion douce et naturelle des cavités : observation, surveillance, parfois taille d’allègement ou aménagement pour éviter l’eau stagnante. Seul un professionnel peut juger de l’intervention la plus adaptée.
Il est naturel que certaines cavités retiennent de l’eau, surtout après la pluie. Tant que l’arbre reste stable et en bonne santé, il n’est pas toujours nécessaire d’intervenir. En revanche :
L’eau stagnante n’est pas directement un problème, mais elle peut favoriser la décomposition du bois,
Il ne faut jamais percer le tronc pour “drainer” la cavité : cela aggrave les blessures,
Si la cavité est très exposée ou si l’arbre montre des signes de faiblesse, une évaluation par un arboriste est recommandée.
Aujourd’hui, leur usage est largement remis en question, car :
Elles forment une barrière artificielle qui peut emprisonner l’humidité et favoriser le développement de champignons ou de bactéries,
Elles n’accélèrent pas la cicatrisation naturelle, l’arbre cicatrisant par lui-même grâce à un tissu de recouvrement appelé cal.
Dans la majorité des cas, la meilleure solution est de réaliser une coupe propre et nette, sans éclat, et de laisser l’arbre cicatriser naturellement, en assurant de bonnes conditions de sol et de santé générale.
Cela permet :
D’éviter la transmission de maladies ou de champignons d’un végétal à un autre,
De préserver la santé des plantes, en réduisant les risques d’infection au niveau des plaies de coupe,
D’assurer une taille propre et nette, en limitant les contaminations.
Il suffit d’utiliser un produit désinfectant (alcool à 70 %, vinaigre blanc, eau de Javel diluée…) et de nettoyer les lames entre chaque sujet ou espèce.
Cependant, pour que ce processus se fasse correctement, la coupe doit :
L'automne, une fois les feuilles tombées, ou la fin de l'hiver sont des périodes plus adaptées pour plusieurs raisons :
Tailler juste avant la chute des feuilles peut, dans certaines cas, affecter les réserves hivernales que l'arbre est en train de stocker. Toutefois, des exceptions existent selon les essences et les objectifs de taille (formation, sécurité, entretien léger...).
Par exemple :
Un arbre peut devenir dangereux s'il présente des signes de faiblesse : branches mortes, cavités importantes, inclinaison soudaine, fissures dans le tronc, ou présence de chamoignons au pied.
En cas de doute, faites réaliser un diagnostic par un arboriste élagueur.
Mais si l'inclinaison est récente ou évolue rapidement, cela peut signaler un déséquilibre ou un problème racinaire. Une évaluation professionnelle est alors conseillée.
Il est déconseillé de les couper. On peut parfois les recouvrir légèrement avec un paillage, mais il vaut mieux demander l'avis d'un expert avant toute intervention.
Il est autorisé, mais certaines périodes sont à éviter pour ne pas pertuber la physiologie de l'arbre ou la faune (nidification, montée de sève...).
L'hiver et la fin d'été sont souvent les périodes les plus favorables.
En revanche, le voisin peut exiger que les branches soient coupées à la limite de sa propriété. Une entente amiable est toujours préférable.