FAQ

Non, il est interdit de couper les branches qui dépassent, néanmoins il est important de mentionner le Code Civil (art. 673 Code Civil).

L'arbre sur la propriété duquel avancent les branches des arbres, arbustes et arbrisseaux du voisin peut contraindre celui-ci à les couper. Les fruits tombés naturellement de ces branches lui appartiennent.

Pour en savoir plus sur les arbres et le voisinage, cliquez ici.

Le frelon asiatique représente non seulement une menace pour la faune et la flore locale, mais il a également un impact sérieux sur les abeilles et l’apiculture en France.

Pour en savoir plus sur le frelon asiatique, cliquez ici.

Il existe deux périodes "propices" à la taille. On privilégie les grosses tailles (réduction, restructuration, taille architecturée) en hiver. En été, on procède à la taille dite en "vert" où on interviendra de manière moins importante.

Enfin, il est envisageable d'intervenir tout au long de l'année si la mise en sécurité des biens et des personnes le nécessite.

Pour en savoir plus sur l'impact de la période de taille, cliquez ici.

Le débroussaillement réglementaire et le maintien en l’état débroussaillé (art. L322-3 du Code Forestier) concernent les propriétaires de terrains, de constructions et d’installations situés à moins de 200 mètres de bois, forêt, plantations, garrigues ou maquis.

Plusieurs cas de figure sont possibles selon le zonage du document d’urbanisme de votre commune.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Plus vous débroussaillez régulièrement, plus le coût des travaux est faible, car la végétation est peu dense. En revanche, un débroussaillage non régulier peut engendrer au fil des années des interventions assez couteuses.

Pour en savoir plus sur la fréquence de débroussaillement, cliquez ici.

Dès que les feuilles d’automne commencent à joncher le sol, il est important de procéder à la préparation du jardin pour accueillir la saison hivernale.

Voici des étapes à ne pas négliger : 

  • Procéder à un dernier désherbage
  • Aérer et nourrir le sol
  • Protéger les végétaux contre le gel
  • Prévoir des cachettes pour la petite faune comme les hérissons, les grenouilles, les lézards et certains insectes (caisse en bois ou pots en terre retournés, petits tas de branches et de feuilles...)

Pour en savoir plus sur la préparation de votre jardin pour affronter l'hiver, cliquez ici.

Le paysagiste conçoit et aménage l'ensemble de votre espace extérieur, tandis que le jardinier se charge de l'entretien régulier.

  • Le paysagiste

    • Planifie et conçoit : Il prend en compte vos besoins, l'environnement et les caractéristiques de votre terrain pour créer un plan d'aménagement paysager.

    • Réalise les travaux : Il peut installer des terrasses, des clôtures, des bassins, etc. et planter des arbres, des arbustes et des fleurs.

    • Propose des services de création et d'entretien : Il peut vous accompagner tout au long de la vie de votre jardin.

  • Le jardinier

    • Effectue l'entretien : Il tond la pelouse, taille les haies, arrose les plantes et désherbe les massifs.

    • Peut effectuer des travaux ponctuels : Il peut planter des fleurs, tailler les arbres fruitiers ou installer un potager.

N.B : L'architecte paysagiste diffère des autres métiers. L’architecte-paysagiste étudie les plans de paysage, qu’il crée et réorganise des espaces extérieurs divers.

De prime abord, un arbre n'a pas besoin d'être taillé. Toutefois, une intervention peut s'avérer nécessaire pour des raisons diverses.

  • Esthétique : Elle permet de maintenir une forme harmonieuse et de donner de l'allure à votre jardin.

  • Réglementaire : art. 671 à 673 du Code Civil, proximité des réseaux aériens, lutte contre les feux de forêts...

  • Sécurité : Elle permet de limiter la chute de branches présentant un risque pour les biens et les personnes.

La période de taille dépend de l'espèce de l'arbre ou de la haie.

  • Arbres : Généralement en hiver, hors période de gel.

  • Haies : Généralement deux fois par an, au printemps et à l'automne.

Autant que possible, évitez tout dérangement dont la taille de vos haies entre la mi mars et la mi août : c'est une période critique pour la reproduction de la majorité des espèces d'oiseaux, qui peuvent y nicher.

Si vous voyez des oiseaux faire des aller-retour dans votre haie, ou si vous entendez des piaillements venant de la haie : patientez encore un peu, la zone est occupée !

Pour en savoir plus sur la taille de haie, cliquez ici.

Pour avoir une pelouse dense et verdoyante, il est important de l'entretenir régulièrement.

  • Tonte : Tondez votre pelouse régulièrement à une hauteur adaptée à l'espèce de gazon.

  • Arrosage : Arrosez votre pelouse en profondeur et de manière régulière, surtout en été.

  • Scarification : Scarifiez votre pelouse une fois par an pour enlever la mousse et le chaume.

  • Fertilisation : Fertiliser votre pelouse au printemps et à l'automne pour lui apporter les nutriments nécessaires.

Pour une pelouse plus résistante à la sécheresse et à la chaleur, semez un mélange d'espèces adaptées et surtout variées, tondez le moins souvent possible et à la hauteur maximum permise par votre tondeuse. 

Pour favoriser la biodiversité et notamment les pollinisateurs, évitez de tondre votre pelouse dès l'apparition des premières fleurs au printemps, et ce, jusqu'à la fin de l'été. 

Pour en savoir plus sur la tonte, cliquez ici.

Un jardin écologique présente de nombreux avantages.

  • Protection de l'environnement : Il favorise la biodiversité en attirant les insectes pollinisateurs et les oiseaux.

  • Economie d'eau : Il utilise des techniques d'arrosage économes et des plantes résistantes à la sécheresse.

  • Réduction des déchets : Il utilise des méthodes de compostage pour recycler les déchets organiques.

  • Santé : Il utilise des produits naturels et non toxiques pour l'entretien du jardin.

Pour en savoir plus sur la taille de haie, cliquez ici.

Créer un potager est une aventure enrichissante ! Suivez ces étapes.

  • Choisissez l'emplacement : Il doit être ensoleillé, à l'abri du vent et facilement accessible.

  • Préparez le sol : Enlevez les mauvaises herbes, labourez la terre et amendez-la avec du compost.

  • Déterminez vos cultures : Sélectionnez des légumes en fonction de la saison, de vos goûts et de vos besoins.

  • Plantez vos légumes : Respectez les distances de plantation nécessaires à chaque espèce.

  • Entretenez votre potage : Arrosez régulièrement, désherbez et paillez le sol.

Pour plus d'informations sur l'installation de mobilier urbain, cliquez ici.

Tout d'abord, il n'y a de mauvaises herbes, on les qualifie "d'adventices". Dans le cas où elles sont indésirables et vous souhaitez vous en séparer, plusieurs solutions s'offrent à vous.

  • Désherbage manuel : Arrachez les mauvaises herbes régulièrement.

  • Mulching : Couvrez le sol d'une couche de paillage pour empêcher la germination des mauvaises herbes.

  • Désherbage thermique : Utilisez un désherbeur thermique pour brûler les mauvaises herbes superficielles.

  • Désherbage chimique : En dernier recours, utilisez un herbicide sélectif en respectant les recommandations d'utilisation et en portant des équipements de protection.

Oui, tous les devis sont gratuits et accessibles directement à partir de notre site internet.

De nombreux travaux sont éligibles à ce crédit comme notamment...

  • Tonte de pelouse

  • Débroussaillage

  • Entretien des massifs

  • Petit arrachage manuel et évacuation des végétaux

  • Ramassage des feuilles

Pour ce type de travaux, les CESE/e-CESU sont acceptés.

Pour en savoir plus sur le crédit d’impôt, cliquez ici.

Il existe de nombreuses formations pour cette branche de métier, comme le centre de Serpe Formation. 

Pour en savoir plus sur la formation, cliquez ici.

Pour rejoindre le Groupe Serpe, de nombreuses offres d’emplois sont disponibles. 

Si vous souhaitez y accéder, cliquez ici.

Les meilleures périodes pour aménager votre jardin et planter des végétaux dépendent de plusieurs facteurs...

Le type de végétaux :

  • Arbres, arbustes et haies : Privilégiez l'automne (septembre-novembre) ou le début du printemps (mars-avril) avant les périodes de gel ou de sécheresse intense.

  • Fleurs et légumes : Le printemps (avril-mai) est généralement la meilleure saison pour les semis et la plantation en pleine terre. Cependant, certaines espèces peuvent être plantées à l'automne (chrysanthèmes, pensées) ou en été (bégonias, géraniums).

  • Plantes aromatiques : La plupart des plantes aromatiques peuvent être plantées au printemps ou à l'automne.

Oui, les arbres peuvent souffrir de coups de soleil.

Cela se produit principalement lorsque l'écorse, exposée à des variations de température rapides (un soleil intense après un hiver rigoureux), se fissure. Cette brûlure peut affecter la santé de l'arbre et augmenter le risque d'infections. Il est donc conseillé de protéger les jeunes arbres ou ceux plus fragiles à l'aide de protections adaptées.

Il faut être particulièrement vigilant avec les arbres taillés en forme de parasol ou de tonnelle, comme c'est le cas des muriers-platanes. Lors de la taille annuelle de ces arbres, veillez à laisser des "moustaches" ou des prolongements verticaux afin de créer rapidement de l'ombrage sur la charpente de l'arbre.

Même chose pour les oliviers. Bien que la croyance populaire dise : "Quand un olivier est bien taillé, une hirondelle doit pouvoir le traverser sans plier les ailes", il est important de ne pas lui retirer sa "casquette" ! Sinon, des échaudures pourraient apparaître sur ces deux espèces particulièrement sensibles à ce phénomène. 

Oui, conserver une partie des feuilles mortes peut être utile pour protéger vos rosiers en hiver.

En automne, le rosier entre en période de repos végétatif et perd naturellement ses feuilles. Pour le protéger des gelées hivernales, il est recommandé de pailler le pied avec des feuilles morts, qui agiront comme une couverture isolante.

Cependant, il est important que ce paillage reste modéré, une couche de moins de 5 cm est idéale pour éviter une humidité excessive, qui pourrait entraîner la pourriture du collet. Pour maintenir les feuilles en place et éviter qu'elles ne s'envolent, vous pouvez les recouvrir d'un filet ou d'un graillage léger.

Cette méthode naturelle permet non seulement de protéger vos plantes, mais aussi de recycler les déchets verts de votre jardin de manière utile et écologique.

Oui, la présence d’un champignon sur une branche peut être un signe de dégradation du bois.

Certains champignons se développent sur le bois mort ou affaibli et peuvent indiquer que l’arbre est fragilisé ou en mauvaise santé. Il est conseillé de faire appel à un professionnel pour évaluer l’état de l’arbre et prévenir tout risque de chute de branche ou d’arbre.

Le paillage présente de nombreux avantages pour la santé eds arbres et l'entretien des espaces verts :

  • Conserve l'humidité en limitant l'évaporation de l'eau, ce qui réduit les besoins en arrosage.
  • Protège le sol contre les variations de température de l'érosion.
  • Limite la pousse des mauvaises herbes, réduisant ainsi l'entretien.
  • Favorise la vie du sol en apportant de la matière organique en se décomposant.
  • Améliore la structure du sol, ce qui profite au développement des racines.

Le paillage est donc à la fois écologique, économique, et bénéfique pour la croissance des arbres.

Oui, tout à fait ! Le broyat provenant de vos tailles d'arbres et d'arbustes peut être utilisé comme paillage.

C'est une solution écologique et économique qui permet de : 

  • Recycler les déchets vers sur place,
  • Nourrir naturellement le sol en se décomposant,
  • Limiter l'évaporation de l'eau et la pousse des mauvaises herbes, 
  • Protéger les racines contre les variations de température.

Il est simplement recommandé de laisser sécher le broyat quelques jours avant de l'étaler, surtout s'il est très frais, pour éviter tout risque de fermentation.

Oui, conserver les feuilles mortes peut être très bénéfique pour vos rosiers en hiver. Elles agissent comme un paillage naturel qui :

  • Protège les racines du froid et du gel,
  • Maintient une certaine humidité dans le sol, 
  • Nourrit la terre en se décomposant, 
  • Favorise la biodiversité en abritant les insectes utiles.

Déposez les au pied des rosiers en couche légère, en évitant d'étouffer les tiges. C'est un geste simple, économique et bon pour l'environnement.

Faire appel à un arboriste élagueur diplômé, c'est garantir une intervention sûre, respectueuse de l'arbre et conforme aux normes en vigueur. Ce professionnel qualifié : 

  • Évalue la santé de l'arbre et intervient de manière adaptée,
  • Réalise des tailles précises qui respectent la physiologie de l'arbre, 
  • Dispose des compétences et du matériel pour travailler en hauteur en toute sécurité, 
  • Connaît la réglementation liée aux arbres en milieu urbain ou privé,
  • Réduit les risques de chute de branches ou d'accidents.

C'est un gage de qualité, de sécurité et de respect du végétal.

Oui, un arboriste élagueur ne se contente pas de tailler les arbres : c'est aussi un conseiller expert de leur gestion à long terme. Il peut vous aider à : 

  • Choisir le type de taille le plus adapté (taille douce, de formation, de sécurité...),
  • Comprendre les besoins spécifiques de votre arbre selon son espèce, son âge et son environnement, 
  • Prévenir les risques liés à sa croissance (proximité d'une maison, d'une ligne électrique...), 
  • Favoriser sa santé, sa stabilité et son esthétique dans le temps.

Son accompagnement vous permet de faire les bons choix pour préserver à la fois la sécurité, la beauté et la longévité de vos arbres.

Oui, un arboriste-élagueur ne se contente pas de tailler les arbres : c’est aussi un conseiller expert de leur gestion à long terme. Il peut vous aider à :

  • Choisir le type de taille le plus adapté (taille douce, de formation, de sécurité, etc.),

  • Comprendre les besoins spécifiques de votre arbre selon son espèce, son âge et son environnement,

  • Prévenir les risques liés à sa croissance (proximité d’une maison, d’une ligne électrique…),

  • Favoriser sa santé, sa stabilité et son esthétique dans le temps.

Son accompagnement vous permet de faire les bons choix pour préserver à la fois la sécurité, la beauté et la longévité de vos arbres.

Oui, le collet est une zone essentielle à préserver.

Il s’agit de la partie de l’arbre située entre le tronc et les racines, souvent visible à la base. Cette zone joue un rôle clé dans les échanges entre l’arbre et le sol.
Il est important de :

  • Ne pas l’enterrer (éviter les apports excessifs de terre ou de paillage),

  • Éviter l’humidité stagnante qui peut provoquer des maladies,

  • Le laisser visible et dégagé, notamment lors de plantations ou d'aménagements.

Protéger le collet, c’est préserver la santé et la stabilité de l’arbre sur le long terme.

Oui, un sol compacté peut avoir un impact négatif important sur la santé de votre arbre.

En effet, la compaction du sol :

  • Réduit l’oxygénation des racines, essentielle à leur bon fonctionnement,

  • Limite l’infiltration de l’eau, provoquant stress hydrique ou stagnation,

  • Entrave le développement racinaire, ce qui fragilise l’arbre à long terme,

  • Diminue l’activité biologique du sol, pourtant cruciale à la vitalité de l’arbre.

Un sol meuble, vivant et bien structuré est fondamental pour la vigueur, la stabilité et la longévité de votre arbre. Des solutions existent pour décompacter le sol tout en le respectant : n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel.

Oui, dans de nombreux cas, un dépérissement des branches, du feuillage ou du tronc est lié à un problème au niveau des racines.

Le système racinaire est essentiel pour :

  • L’alimentation en eau et en nutriments,

  • La stabilité mécanique de l’arbre,

  • Les échanges avec le sol (oxygène, micro-organismes, etc.).

Un sol compacté, un excès ou un manque d’eau, des blessures aux racines, ou encore une mauvaise plantation peuvent perturber ce système et se traduire par des symptômes visibles en hauteur : branches sèches, feuilles anormalement petites, décoloration, ou chute prématurée.

Un diagnostic complet par un professionnel est recommandé pour identifier l’origine du dépérissement.

Pas nécessairement.

La présence d’une cavité (ou d’un creux) dans un arbre n’indique pas systématiquement un danger ou une faiblesse. Certains arbres peuvent vivre longtemps avec une cavité sans que leur stabilité ne soit compromise. Tout dépend :

  • De la taille et de la localisation de la cavité,

  • Du volume de bois sain restant,

  • De l’état général de l’arbre et de son environnement,

  • Des efforts mécaniques subis (vent, inclinaison, etc.).

Seul un diagnostic par un arboriste-élagueur qualifié permet d’évaluer si la cavité représente un risque réel ou non. Il pourra recommander une surveillance, un allègement de la couronne, ou dans certains cas, des mesures de sécurisation.

Oui, la présence d’un champignon sur le collet (la base du tronc, au niveau du sol) est un signal d’alerte important.

Cela peut indiquer une dégradation du bois ou une infection fongique qui affecte les racines ou la base de l’arbre. Certaines espèces de champignons sont même connues pour provoquer des faiblesses mécaniques graves, pouvant aller jusqu’à la chute de l’arbre.

Il est essentiel de faire diagnostiquer rapidement l’arbre par un professionnel, qui pourra évaluer le risque et proposer des mesures adaptées (surveillance, taille, sécurisation ou abattage si nécessaire).

Techniquement oui, mais ce n’est plus une pratique recommandée.

Le bouchage des cavités avec du ciment était courant autrefois, mais il peut aujourd’hui aggraver la situation :

  • Le ciment empêche l’arbre de respirer et de cicatriser naturellement,

  • Il retient l’humidité, favorisant le développement de champignons et de maladies,

  • Il alourdit inutilement le tronc et peut accentuer les contraintes mécaniques.

Les approches modernes privilégient une gestion douce et naturelle des cavités : observation, surveillance, parfois taille d’allègement ou aménagement pour éviter l’eau stagnante. Seul un professionnel peut juger de l’intervention la plus adaptée.

Pas forcément.

Il est naturel que certaines cavités retiennent de l’eau, surtout après la pluie. Tant que l’arbre reste stable et en bonne santé, il n’est pas toujours nécessaire d’intervenir. En revanche :

  • L’eau stagnante n’est pas directement un problème, mais elle peut favoriser la décomposition du bois,

  • Il ne faut jamais percer le tronc pour “drainer” la cavité : cela aggrave les blessures,

  • Si la cavité est très exposée ou si l’arbre montre des signes de faiblesse, une évaluation par un arboriste est recommandée.

Dans la plupart des cas, la surveillance est préférable à l’intervention. L’arbre gère souvent très bien cette situation de lui-même.

Contrairement aux idées reçues, les laques à cicatriser ne favorisent pas la guérison des plaies sur les arbres.

Aujourd’hui, leur usage est largement remis en question, car :

  • Elles forment une barrière artificielle qui peut emprisonner l’humidité et favoriser le développement de champignons ou de bactéries,

  • Elles n’accélèrent pas la cicatrisation naturelle, l’arbre cicatrisant par lui-même grâce à un tissu de recouvrement appelé cal.

Dans la majorité des cas, la meilleure solution est de réaliser une coupe propre et nette, sans éclat, et de laisser l’arbre cicatriser naturellement, en assurant de bonnes conditions de sol et de santé générale.

Oui, désinfecter vos outils de taille est fortement recommandé, surtout si vous travaillez sur plusieurs arbres ou arbustes.

Cela permet :

  • D’éviter la transmission de maladies ou de champignons d’un végétal à un autre,

  • De préserver la santé des plantes, en réduisant les risques d’infection au niveau des plaies de coupe,

  • D’assurer une taille propre et nette, en limitant les contaminations.

Il suffit d’utiliser un produit désinfectant (alcool à 70 %, vinaigre blanc, eau de Javel diluée…) et de nettoyer les lames entre chaque sujet ou espèce.

Un petit geste simple pour une grande efficacité sanitaire !

Plusieurs signes visuels et structurels peuvent vous aider à évaluer la santé de votre arbre : 

  • Un feuillage dense et bien coloré, sans chute prématurée ni décoloration,
  • Des pousses annuelles régulières, signe de croissance active, 
  • Une écorce saine, sans fissures anormaldes, coulures ou champignons, 
  • Pas de branches mortes en exès ou de bois cassé, 
  • Un port équilibré, sans inclinaison soudaine ni affaissement, 
  • Aucune dégradation visible à la base du tronc ou au collet, et un sol non compacté.

Cependant, certains signes de stress ou de faiblesse peuvent être discrets. Pour un diagnostic fiable et complet, notamment sur la partie racinaire ou en cas de doute, l'avis d'un arboriste élgagueur est recommandé.

Oui, la formation d'un bourrelet cicatriciel (appelé aussi cal de recouvrement) est généralement un bon signe : elle indique que l'arbre réagit bien à la coupe et tente de refermer naturellement la plaie.

Cependant, pour que ce processus se fasse correctement, la coupe doit : 

  • Être propre et nette, sans éclat ni déchirure,
  • Respecter les zones naturelles de cicatrisation (sans entailler le collet de la branche),
  • Avoir un diamètre raisonnable : plus la coupe est grosse, plus le recouvrement est long et incertain.

Un bourrelet bien formé, régulier et progressif est donc un bon indicateur de vitalité et de taille bien faite. En revanche, une absence de recouvrement ou un bourerlet déformé peut signaler une coupe mal positionnée ou un arbre affaibli.

En général, il est préférable d'attendre la chute des feuilles pour réaliser les tailles.

L'automne, une fois les feuilles tombées, ou la fin de l'hiver sont des périodes plus adaptées pour plusieurs raisons : 

  • L'arbre est en repos végétatif, ce qui limite le stress causé par la taille,
  • Les plaies cicatrisent mieux sans interférer avec la montée de sève, 
  • Sans feuillage, la structure des branches est plus visible, facilitant une coupe précise.

Tailler juste avant la chute des feuilles peut, dans certaines cas, affecter les réserves hivernales que l'arbre est en train de stocker. Toutefois, des exceptions existent selon les essences et les objectifs de taille (formation, sécurité, entretien léger...).

Le mieux est de demander conseil à un professionnel pour adapter la période de taille à l'état de votre arbre.

Oui, il est tout à fait possible de tailler en dehors de l'hiver, mais cela dépend du type d'arbre, de son état de santé et de l'objectif de la taille.

Par exemple : 

  • Une taille en vert (pendant la période de végétation) peut être utile pour corriger une croissance, éclaircir une ramure ou retirer des bois morts,
  • En été, ertaines tailles permettent de limiter la vigueur d'un arbre ou de mieux gérer la lumière, 
  • Des interventions peuvent aussi être nécessaires en urgence, pour des raisons de sécurité (branche cassé, risque de chute..)

Cependant, ces tailles doivent être raisonénes et bien ciblées, car l'arbre est plus actif et vulnérable aux stress ou aux maladies. Il est donc recommandé de faire appel à un aboriste élagueur, qui saura adapter l'intervention au bon moment.

Un arbre peut devenir dangereux s'il présente des signes de faiblesse : branches mortes, cavités importantes, inclinaison soudaine, fissures dans le tronc, ou présence de chamoignons au pied.

En cas de doute, faites réaliser un diagnostic par un arboriste élagueur. 

Certains arbres ont une forme naturellement penchée.

Mais si l'inclinaison est récente ou évolue rapidement, cela peut signaler un déséquilibre ou un problème racinaire. Une évaluation professionnelle est alors conseillée.

C'est fréquent, surtout sur les sols compacts ou peu profonds.

Il est déconseillé de les couper. On peut parfois les recouvrir légèrement avec un paillage, mais il vaut mieux demander l'avis d'un expert avant toute intervention.

Il est autorisé, mais certaines périodes sont à éviter pour ne pas pertuber la physiologie de l'arbre ou la faune (nidification, montée de sève...).

L'hiver et la fin d'été sont souvent les périodes les plus favorables.

Non, seul le propriétaire de l'arbre peut intervenir.

En revanche, le voisin peut exiger que les branches soient coupées à la limite de sa propriété. Une entente amiable est toujours préférable.