Le Charançon rouge du Palmier (Rhynchophoerus ferrugineus) est un coléoptère, dont la larve se nourrit en creusant des galeries, de la base des palmes, vers le cœur du palmier. La tête de l'arbre s'en trouve affaiblie et les risques de chutes sont importants.
Les premiers symptômes d'une attaque par le Charançon Rouge n'apparaissent malheureusement que tardivement après le début de l'infestation. Les dégâts internes sont importants et les plantes fortement attaquées perdent la totalité de leurs palmes et meurent après le pourrissement complet du stipe.
Une réglementation nationale impose que les palmiers fragilisés soient abattus par démontage avec le double objectif de limiter les risques de chutes de palmes (voire du palmier entier) et d’éviter la propagation du coléoptère.
En raison de la présence du charançon (sous forme larvaire ou adulte) et du danger qu’il représente (propagation de l’infection, chute de palmes), les palmiers infectés doivent rapidement être abattus et détruits par incinération ou broyage fin.
Le protocole d’abattage et de destruction des palmiers charançonnés est règlementé par arrêtés préfectoraux et seules les entreprises certifiées par la DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) sont habilitées à intervenir.
Le protocole d’abattage des palmiers charançonnés repose sur des mesures règlementées :
En raison de l’emploi de produits phytosanitaires (traitement insecticide de la tête du palmier et désinfection des outils et engins ayant servis à l’abattage), l’entreprise et ses employés doivent être agréés CERTYPHYTO en plus d’être certifiés par la DRAAF.